Le mur de soutènement est un mur d’allure verticale installé pour retenir la terre sur une surface donnée. Découvrez les étapes à suivre pour sa construction à moindre coût.
Le bloc à bancher : la solution la plus économique
La solution la moins onéreuse pour la conception d’un mur de soutènement à ce jour est le bloc à bancher. Il s’agit concrètement d’un bloc creux permettant l’assemblage rapide et simple d’un mur. En plus de représenter une structure solide composée de parpaing ou de polystyrène, il s’adapte à toutes les parois. Le bloc à bancher est généralement utilisé dans plusieurs grands projets et plus spécifiquement par les particuliers. Il peut être utilisé aussi bien pour la construction des bassins de piscine que pour les murs de clôture. En revanche, il doit son employabilité dans les murs de soutènement à sa résistance, sa polyvalence et son coût abordable. Voici les techniques d’installation du bloc à bancher.
La pose du premier lit de mortier
Il faudra mettre en place une première épaisseur de mortier. C’est une étape primordiale qui permet la correction des différentes imperfections relatives aux irrégularités du sol. Son absence limite donc les fondements de votre ouvrage. En réalité, les défauts du sol ne feront que s’accentuer tout le long du processus de construction.
L’étape de l’ajustage et du ferraillage
Elle consiste à ajuster chaque rang avant le démarrage du ferraillage des blocs. Cependant, avant de ferrailler votre mur, il est important de réaliser une étude structurale de ce dernier. Ceci permettra de déterminer le type de fer idéal à utiliser. De même, il est capital de définir au préalable le positionnement des fers.
Quelle autorisation pour un mur de soutènement ?
L’autorisation d’un mur de soutènement est soumise à l’article R. 421-12 du Code de l’urbanisme, qui précise qu’il est nécessaire de déposer un permis de construire si le terrain est situé en zone urbaine, à l’intérieur d’un lotissement ou dans les lotissements qui ont fait l’objet d’un permis d’aménager ou d’une déclaration préalable.
Si le terrain est situé en dehors d’une zone urbaine, il n’y a pas besoin de permis de construire. Toutefois, l’autorisation de l’Architecte des Bâtiments de France est nécessaire en cas d’extension du bâtiment existant ou de construction d’un bâtiment sur un terrain situé en zone urbaine.
Si la commune est dotée d’un plan local d’urbanisme (PLU), il faudra alors déposer un permis d’aménager ou une déclaration préalable de travaux selon la nature du projet.